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4 juillet 2004
LISBONNE L'histoire n'est, finalement, qu'un éternel recommencement. Cette finale inédite qui opposa, à nouveau, deux écoles de football, deux styles de jeu totalement différents, fut la copie conforme de la joute inaugurale de ce tournoi qui avait déjà vu les Grecs s'imposer face aux Portugais par un but d'écart.
Les dix dernières minutes ont été une belle période en termes d'occasions de but avec un jeu qui s'ouvre davantage. Ce sont d'abord les Portugais qui se sont créés une occasion, suite à un tir du défenseur Miguel. Nikopolidis a du se détendre. C'est ensuite Ricardo, le gardien portugais, qui a du sortir de sa ligne pour contrer un tir de Vryzas, lancé par Seitaridis. Il reste environ une demi heure dans cette période et la Grèce, sans surprise, procède par contres tandis que le Portugal présente un visage plus offensif. Mais Pauleta, auteur d'un tir cadré, n'a pas encore trouvé les espaces ni la faille.
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<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" />Les grec comment des fautes pour casser le jeu portugais. Par contre, les Portugais gâchaient des occasions, comme à la 21e quand Pauleta et Miguel se percutaient en pleine surface grecque. La formation de Scolari est plus inventive, plus offensive aussi... Maniche et Deco appuient leur attaquant et n'hésitent pas à tirer au but.
Gannakopoulos s'infiltre sur le flanc gauche et se rapproche des cages, mais une défense assurée du Portugal repousse la tentative. Match équilibré. Il reste moins de dix minutes avant la pause. Score vierge.
Le match a été arrêté pendant plus d'une minute. Miguel a du être soigné sur la touche après un coup reçu dans les côtes. L'arrière droit portugais, influent depuis le début du match, a réintégré la partie
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Larbitre siffle la mi-temps. à la fois tactique et pleine d'allant. Les Portugais, favoris, n'arrivent pas à briser le mur défensif grec... Score vierge mais occasions nombreuses. Restez en notre compagnie pour le second acte. Qui, du Portugal favori ou de la Grèce |
Le Portugal engage... et les défenseurs grecs pressent d'entrée... ces Grèce qui l'attaque... C'est le couloir droit qui est cette fois le lieu choisi pour développer les mouvements offensifs. Mais une passe à destination de Seitaridis sort en touche. le Portugal remet en jeu... et ça poursuit, par Charisteas, quil échappe à la vigilance de Nuno Valente et centre, mais l'arrière garde portugaise empêche Vryzas de conclure.
Juste avant lheure du jeu, les joueurs de Otto Rehhagel obtiennent un coup de coin. Basinas, tiré depuis le coin droit, Charisteas met la tête et inscrit son troisième but du tournoi... Le joueur du Werder Brême a échappé à son défenseur, Costinha. Ricardo est également battu sans pouvoir s'interposer vraiment. Un coup de pied arrêté permet encore aux Grecs de marquer...
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Le Portugal engage... et les défenseurs grecs pressent d'entrée...La Grèce à l'attaque... C'est le couloir droit qui est cette fois le lieu choisi pour développer les mouvements offensifs. Mais une passe à destination de Seitaridis sort en touche. le Portugal remet en jeu... et ça poursuit, par Charisteas, quil échappe à la vigilance de Nuno Valente et centre, mais l'arrière garde portugaise empêche Vryzas de conclure.
La finale est désormais complètement débridée. La Grèce se crée de nouveau une occasion... agorakis voit son centre finalement dégagé par une défense portugaise soudain nerveuse.
Le Portugal, toujours mené au score, domine la dernière partie de cette finale en termes de possession de balle. Mais la précision n'est pas dans les pieds portugais ce soir. Témoin : Nuno Valente qui adresse un centre moyen dans la surface adverse. Les occasions sont clairement portugaises, avec un Cristiano Ronaldo tentant au maximum...
La sélection de Scolari attaque à tout va, mais Nikopolidis et sa défense tiennent... Nuno alente déboule sur le couloir gauche, mais son centre est à nouveau repris par le portier du Pana. Il ne reste que dix minutes aux Lusitaniens pour renverser le cours d'une finale qu'ils sont en train de laisser échapper...
La fin de la final est portugaise, avec quatre coup de coin à la suite, des position de Hors-jeu de Ronaldo, mais le »s grecs mènent toujours aux score.
La Grèce, qui ne s'était qualifiée que pour trois tournois majeurs avant ce Championnat d'Europe - et qui n'avait jamais gagné un match dans une phase finale de compétition internationale - remporte l'UEFA EURO 2004 contre tous les pronostics. Le but de la tête d'Angelos Charisteas inscrit à la 57ème minute donne donc aux Hellènes le titre européen face au Portugal de Figo et de Scolari. La France est supplantée par la Grèce. Cette équipe qui avait ouvert le tournoi en battant le Portugal (2-1) et qui réédite cet exploit ce soir. Les Grecs ont aussi écarté les deux grands favoris : les Bleus en quart de finale et la République tchèque en demi. Le score aura été le même à chaque reprise. 1-0. Suffisant, surprenant.
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